Page:Mirecourt - Déjazet.djvu/33

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garde ! ce n’est pas votre argent que vous perdez, c’est ma réputation.

Ceux qui connaissent cette loyale et franche nature, cette âme noble et généreuse, la défendent, comme nous, contre la calomnie.

Mademoiselle Déjazet donne tout ce qu’elle possède.

Elle est aujourd’hui sans fortune.

Sous sa robe d’actrice a toujours battu le cœur le plus compatissant, et nous pourrions dire le plus évangélique.

C’est la seconde sœur de charité de Béranger.

Entrez, entrez, ô tendres femmes !
Répond le portier des élus :
La charité remplit vos âmes ;
Mon Dieu n’exige rien de plus.