Page:Mirecourt - Dupin.djvu/30

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le plus grand nombre de ses collègues ? Ont-ils abandonné comme lui leur chaise curule pour aller s’asseoir sur un tabouret au pied du trône, pour se mêler aux intrigues des partis ?

Non, vraiment.

Ils ont respecté la magistrature, ils ont compris qu’elle était un sacerdoce ; ils se sont gardés de l’affubler de ce costume d’arlequin que la politique prête à ceux qui la fréquentent, et nous les en félicitons de grand cœur, tout en ayant le regret de ne pouvoir adresser les mêmes félicitations à M. Dupin.

Au lieu de s’incliner en silence devant le héros tombé, qui allait dans l’exil expier sa gloire, il applaudit bruyamment à sa chute.