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Porté une première fois à la Chambre par les électeurs de Château-Chinon, il fut un des antagonistes les plus acharnés du gouvernement des Cent-Jours[1].

M. Dupin se mit à la tête de cette opposition systématique et antinationale, qui jeta le lacet aux jambes de César, en s’indignant de le voir encore debout. Il fut un de ceux qui lui suscitèrent le plus d’obstacles et qui anéantirent son effort suprême.

Grâce à M. Dupin et à ses amis, les hordes du Nord pénétrèrent dans nos murs.

  1. Quand Félix Lepelletier proposa d’élever une statue à Napoléon, sur les bords du golfe Juan, avec cette inscription : Au sauveur de la patrie, le député de la Nièvre s’écria : « Eh quoi ! le poison de la flatterie cherche-t-il déjà à se glisser dans cette enceinte ? » Il combattit le projet et le fit rejeter.