Page:Mirecourt - Dupin.djvu/55

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son conseil privé, avec quinze mille francs d’honoraires.

Il est probable que M. Dupin, tout en administrant la fortune du prince, agitait avec lui dans l’intimité quelques-unes de ces questions de haut libéralisme, dont la solution, quelques années plus tard, devait être un changement de dynastie.

Déjà la liste civile de Louis-Philippe montrait son museau de taupe.

Envoyé pour la seconde fois à la Chambre, en 1828, par un collège de la Sarthe, M. Dupin alla s’asseoir au centre, afin de n’exciter aucune inquiétude.

Il ne fallait pas laisser voir la ficelle orléaniste.

Comme tous les autres amis du Palais-Royal, notre député faisait patte de velours,