Page:Mirecourt - Dupin.djvu/56

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et n’en donnait ensuite que de meilleurs coups de griffe au pouvoir[1].

Le jour où parurent les ordonnances, tous les membres militants de la presse parisienne se rendirent chez le célèbre avocat, pour s’appuyer de la sagesse de ses conseils.

— Eh bien, lui dirent-ils, voilà du moins une attaque franche contre la liberté. Dieu merci, personne ne s’y trompe. Qu’allons-nous faire ?

— Hum ! répondit M. Dupin en secouant la tête ; c’est fort grave !

  1. Il démasqua toutes ses batteries contre le ministère Polignac. Le 5 mai, M. de Peyronnet, ministre de la justice, qui n’avait pas jugé convenable de nommer M. Dupin procureur général, fut violemment attaqué par lui au sujet de la fameuse salle à manger pour laquelle on demandait un allocation de cent soixante-dix-neuf mille francs. L’adresse des deux cent vingt et un compte M. Dupin parmi ses plus chauds défenseurs.