Page:Mirecourt - Félicien David.djvu/36

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De fervents néophytes accouraient au-devant d’eux lorsqu’ils approchaient d’une ville.

La surprise des voyageurs était grande de trouver toute dressée la table du banquet fraternel.

Émile Barrot, Alrik et Toché se livraient à la prédication au dessert, puis Félicien, allant s’asseoir au piano et parcourant le clavier de ses mains d’apôtre, donnait le prélude des chœurs.

À Lyon, l’enthousiasme n’eut plus de bornes. La salle de concerts, ou joua David, faillit crouler sous les bravos.

Toutes les dames l’embrassèrent, ce qui