Page:Mirecourt - Félicien David.djvu/37

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ne laissait pas que d’être fort inquiétant pour un homme soumis au vœu de continence.

Un facteur, nommé Chaban, le força d’accepter un piano de choix. Cet instrument accompagna l’artiste dans le cours de son voyage[1].

Le père Enfantin ne partageait pas le triomphe de ses disciples : les tribunaux le gardaient comme otage, il était resté à Paris sous les verrous.

Nos voyageurs quittèrent avec regret la seconde ville de France. Un pressentiment

  1. À Lyon, Félicien David contracta des amitiés qui lui sont toujours restées fidèles : un de ses anciens admirateurs, M. de Seynes, lui a légué dernièrement un violoncelle de Stradivarius d’un prix inestimable.