Page:Mirecourt - Félicien David.djvu/53

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compris du pilote qui se met à rire et leur dit :

— Bah ! j’ai fait trois fois, avec cette barque, le voyage d’Égypte. Rassurez-vous, nous arriverons.

Ils arrivèrent effectivement, après sept jours de traversée.

Le biscuit, les olives et les oignons crus constituaient un régime si peu substantiel, que Félicien David, en débarquant à Smyrne, ne pouvait plus se tenir sur ses jambes.

Mais du moins il mettait le pied sur une terre hospitalière.

Quelques jours de repos, une bonne nourriture et la joie de pouvoir en toute