Page:Mirecourt - Félicien David.djvu/58

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Le fils du consul est attaqué d’une fièvre maligne qu’aucun remède n’a pu guérir. Entendant Félicien chanter au piano, le malade tombe dans une sorte d’extase, au bout de laquelle la fièvre le quitte pendant quelques heures.

Il signor Damiani crie au prodige et supplie David de soumettre son héritier à un traitement musical complet.

Rien de plus simple. Le jeune compositeur tente la cure.

Aux sons du piano les extases reviennent, suivies d’une diminution très-marquée de la fièvre. Dès qu’elle menace de reparaître, on la chasse par un brillant prélude, et, moins d’une semaine après, le malade jouit d’une santé merveilleuse.