Page:Mirecourt - Félicien David.djvu/87

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

L’Éden suivit de près Christophe Colomb.

On joua ce mystère en deux parties[1] à l’Opéra au milieu de toutes les inquiétudes causées par la Révolution de 1848. Plutôt que d’écouter le Chant des roses, l’Hymne au soleil et la Cavatine d’Ève, les spectateurs lisaient la Patrie.

M. Delamarre et sa prose politique eurent, ce soir-là, beaucoup plus de succès que les mélodies de Félicien David.

On ne songea sérieusement à écouter

    accueil. Les frères Escudier se vengèrent par des attaques indécentes contre David, oubliant que la France musicale, dont ils sont rédacteurs, l’avait porté aux nues.

  1. Tel est le titre donné à cette composition. Méry est l’auteur des paroles.