Page:Mirecourt - Frédérick Lemaître.djvu/17

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chez Frédérick, et le prie de vouloir bien disposer en sa faveur de quelques billets de banque.

Notre comédien refuse.

— Pourtant il s’agit de très-peu de chose, dit le condottiere littéraire : mille ou douze cents francs par an ; qu’est-ce que cela pour vous ? Grâce à cette modeste subvention, vous serez parfaitement traité dans mes colonnes.

— Monsieur, dit Frédérick, je ne veux pas être loué à prix d’or ! Ce sont d’autres louanges qu’il me faut.

À ces mots, il pousse le vil écrivain par les épaules, et le met à la porte.