Page:Mirecourt - Frédérick Lemaître.djvu/56

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La salle était dans une indignation terrible.

On menaçait de briser les violons de l’orchestre, dont la musique beaucoup trop prolongée, agaçait les spectateurs au lieu de calmer les ennuis de l’attente. Le théâtre avait en vain commandé une battue chez tous les restaurateurs et dans tous les estaminets du voisinage. Point de Frédérick.

Enfin on le voit paraître.

Mais il aurait eu besoin, ce soir-là, comme Silène, d’être soutenu par des nymphes.

— Holà ! cria-t-il, place au théâtre !

— Vous n’entrerez pas ainsi en scène !