Page:Mirecourt - Frédérick Lemaître.djvu/71

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taines impertinences qui lui attirèrent les sévérités de la police. Après ces escapades théâtrales, on l’envoyait, de temps à autre, coucher au violon.

Ce facétieux acteur parie, un jour, qu’il ôtera sa perruque sur la scène sans fâcher le public.

Il l’ôte effectivement ; on ne dit mot.

Mais cette indulgence l’encourage. Un instant après, il l’ôte à nouveau, et l’emploie en guise de mouchoir pour s’essuyer le front. Personne au parterre ne sourcille.

Frédérick met la perruque dans sa poche, et le public ne se fâche pas encore.

Surpris de cette longanimité, notre hé-