Page:Mirecourt - Frédérick Lemaître.djvu/73

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Un tumulte effroyable s’élève.

On escalade la rampe, afin de contraindre l’insolent acteur à faire des excuses. Il résiste. La pièce est interrompue, et le commissaire du théâtre envoie le coupable en prison.

Il y reste trente-neuf jours.

Une fois libre, il se hâte de faire la paix avec le public.

Son moyen de rentrer en grâce est fort simple : il se surpasse lui-même, et tout est dit.

Dans l’intervalle de sa querelle avec

    son complice. On bat des mains. « — Permettez ! dit Frédérick au parterre, le cornet valait mieux ; il était dans le sens du rôle. C’est la tabatière qu’il faut siffler ! »