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Page:Mirecourt - Gérard de Nerval.djvu/12

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Napoléon était fort en version, Louis-Philippe était fort en thème.

Gérard passait toutes ses vacances chez son oncle. Il invitait à danser les jeunes paysannes aux fêtes d’Ermenonville, sur une grande pelouse verte, encadrée d’ormes et de tilleuls[1].

Nous le laisserons un instant parler lui-même.

« J’étais, dit-il, le seul garçon dans

  1. Voir les scènes pittoresques racontées dans Sylvie. Cette nouvelle contient de précieux détails biographiques. Elle a été publiée, il y a six mois, par la Revue des Deux-Mondes avec le plus éclatant succès. On y trouve quelque chose de la mélancolie douce et mystérieuse des Mémoires de Gœthe. L’éditeur Giraud vient de la réunir aux autres nouvelles de l’auteur : Angélique, — Jemmy, — Octavie, — Isis, — Émilie, — Corilla, sept perles dans le même écrin. Ce volume, édition compacte, a pour titre les Filles du Feu. Le même éditeur a publié de Gérard de Nerval un recueil intitulé Contes et Facéties.