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néral entonné par le peuple victorieux, imitant ses confrères les poëtes, qui firent alors pleuvoir sur Paris un déluge de strophes héroïques[1].
Pendant les quatre premières années de sa vie d’écrivain, le jeune homme déploya une activité de plume prodigieuse.
Ceux qui le fréquentaient à cette époque comprenaient que le travail était pour lui une distraction nécessaire. Essayait-il de se reposer un instant, de sombres rêveries assiégeaient son âme. Il pensait toujours à cette douce jeune fille, si svelte, si élancée, à cette blonde chanteuse du parc d’Ermenonville, ensevelie maintenant au fond d’un cloître.
- ↑ Il nous a été impossible de retrouver celles de Gérard, non plus que l’ode qu’il dédia aux Polonais, et que nous nous souvenons d’avoir lue au collége.