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Page:Mirecourt - Gérard de Nerval.djvu/36

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fadeurs qu’on lui débite, il sent une sueur froide inonder ses tempes, ne lui adresse pas un mot et s’éloigne.

Le lendemain il se met à douter de nouveau.

Adrienne au théâtre, allons donc ! Une petite fille des Valois, une noble enfant, élevée à l’ombre du sanctuaire, n’a pu de la sorte passer sans transition du cloître aux coulisses.

— Par le ciel ! s’écrie-t-il, j’en aurai le cœur net !

Courant aux messageries, il prend la voiture de Senlis, et descend, trois ou quatre heures après, dans ce hameau témoin de ses jeux d’enfance.

Son vieil oncle est mort ; il ne connaît