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Page:Mirecourt - Gérard de Nerval.djvu/40

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— Je veux un rôle de prima donna très-fort, insista Gérard.

— C’est convenu.

Sortant de chez Dumas, le jeune homme se dit :

— Voilà mon moyen trouvé. Rien de plus simple. Aux répétitions, il faudra bien que je lui parle.

Huit jours après, le libretto était entre les mains de Meyerbeer.

En attendant que l’illustre compositeur eût terminé son œuvre, Gérard passait toutes ses soirées à l’Opéra-Comique à contempler Adrienne, « belle comme le jour aux feux de la rampe qui l’éclairait d’en bas, pâle comme la nuit, quand la rampe baissée la laissait éclairée d’en haut sous les rayons du lustre et la montraient plus