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Page:Mirecourt - Gérard de Nerval.djvu/43

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Dumas, avec lequel il venait de se brouiller à l’occasion des Frères corses.

Désespéré du contre-temps, l’amoureux de la diva écrivit une longue lettre pleine de passion, l’enferma dans un bouquet acheté au Palais-Royal, chez madame Prevost, fit remettre ce bouquet à Adrienne par un garçon de théâtre, et prit une chaise de poste, dont l’attelage courut bientôt ventre à terre du côté de Naples.

Ceci, va-t-on nous dire encore, est de la folie pure.

De la folie ! ingrats lecteurs que vous êtes !

Mais à quoi devez-vous donc, si ce n’est à cette originalité même du poëte, les adorables récits dont il vous a donné la primeur dans la Revue des Deux-Mondes ?