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Page:Mirecourt - Gérard de Nerval.djvu/44

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Sur nos pages restreintes, dans notre cadre étroit, nous n’employons pas nécessairement les délicates nuances avec lesquelles il peint ses sensations ; mais vous avez ainsi que nous lu ses livres, mais vous avez pleuré ces douces larmes qu’il est impossible de ne pas laisser tomber une à une sur les pages de son histoire.

Trouvez-vous rien de plus merveilleux comme sentiment, rien de plus fin comme pensée, rien de plus chaste comme style ?

Gérard de Nerval dicte, et la vierge des saintes amours tient la plume.

Si notre héros, comme beaucoup d’entre vous en pareille occurrence, eût abordé sa maîtresse à la hussarde, aurait-il eu les mêmes inspirations suaves ? Auriez-vous parcouru ses œuvres avec le même repos