Page:Mirecourt - Gérard de Nerval.djvu/47

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monter sur cette locomotive ardente chauffée par les faiseurs. Il a résisté au torrent. Disciple du premier culte, on l’a vu demeurer fidèle à la religion de l’art.

Nous ne l’avons pas imité, pourquoi ?

Ce serait trop long et trop cruel à dire. Que la postérité le récompense et qu’elle nous pardonne !

Gérard de Nerval avait repris le manuscrit de la Reine de Saba des mains d’Alexandre Dumas. Il en fit par la suite un de ses plus jolis contes des Nuits du Rhamazan, pour ne rien perdre de son travail[1].

Échapper par la fuite à une préoccupation pénible, se sauver en poste loin d’un

  1. Les Nuits du Rhamazan furent publiées dans le National en 1849.