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vue l’appelait en Allemagne[1]. Devinant la détresse pécuniaire de Gérard, il lui fit commander vingt articles par les gazettes de Vienne. Bientôt le poëte roula sur l’or.
— Et l’on ose prétendre que le ciel ne s’occupe pas de nous ! pensa Gérard.
Il étudia les mœurs allemandes avec cette finesse d’observation qui le distingue, et réussit à prendre, si nous pouvons nous exprimer de la sorte, le caractère national sur le fait, pour le reproduire dans toute son originalité franche, sa verve calme, sa gaieté sérieuse. L’Artiste, qui venait d’entrer sous la sage et littéraire direction de M. Arsène Houssaye, écrivit au voyageur de lui envoyer quelques-unes de ses pages
- ↑ Alexandre Weill est Français. Dans la première édition nous avons eu tort de le faire Autrichien.