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Quand Gérard a vidé sa bourse, il trouve ouverte celle de son cher archiviste.
Un jour, pensant qu’il avait besoin de distractions, Stadler le força d’accepter cent écus, pour aller assister à l’anniversaire de la naissance de Gœthe à Weimar.
La vieille cité allemande accueillit le traducteur de Faust avec tous les égards dus à son mérite, et le grand-duc héréditaire lui ouvrit à deux battants la porte de son palais[1].
- ↑ Peu de temps après être revenu de Weimar, Gérard de Nerval reçut du prince la lettre suivante. Nous la reproduisons textuellement, avec les tournures un peu germaniques du style.
« Du château du Belvédère, 30 octobre 1850.
« Agréez, je vous prie, tous mes remercîments. Si passionné comme je le suis pour la gloire littéraire de sa patrie, l’on désire qu’elle soit servie par la renom-