Page:Mirecourt - Gérard de Nerval.djvu/95

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Notre héros ne renonce pas au second voyage en Orient, surtout aujourd’hui que la guerre donne à ces belles contrées un aspect plus curieux encore.

Méry, son ami intime et son cher collaborateur, avec lequel il a fait pour l’Odéon le Chariot d’enfant, et pour la Porte-Saint-Martin l’Imagier de Harlem, Méry doit aller visiter le Bosphore.

    mée, rien ne saurait réjouir davantage que la preuve que cette gloire est reconnue et goûtée à l’étranger. Vous m’avez procuré cette joie, monsieur. Aussi ne saurais-je mieux y répondre que par la main même de Gœthe, dont je vous prie d’accepter l’autographe ci-joint en vous souvenant de Weimar et de celui qui reste à jamais votre très-dévoué,

    « CHARLES ALEXANDRE,

    « Grand-duc héréditaire de Saxe. »

    L’autographe est un quatrain de Gœthe, écrit pour la princesse Marie de Prusse, à laquelle Gérard de Nerval avait été admis à rendre ses hommages.