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Gavarni, tout en restant le fournisseur attitré de la Mode, compose des sujets gracieux pour une foule de publications littéraires.

Il lui vient à l’idée de créer le Journal des gens du monde[1].

Mais il ne recourt pas à l’argent des autres et veut soutenir cette affaire avec ses propres ressources. Des frais immenses

    quiert, de par le roi, la loi et la justice, ledit sieur d’insérer, à bref délai, dans icelle feuille la réplique susdite, dont la teneur suit. » Gavarni prouve ensuite au grand Émile qu’il n’est pas obscène, et encore moins républicain.

  1. Cet ouvrage, entièrement illustré par Gavarni, ne se trouve plus aujourd’hui que dans les bibliothèques d’élite. M. Dutacq, que la mort vient d’enlever d’une façon si brusque, par ce temps de coups de foudre apoplectique, nous en avait montré un exemplaire. C’est un fort beau livre et dont les dessins ont une grande valeur.