Page:Mirecourt - Gavarni.djvu/63

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cœur, ami sincère, plein de dévouement et d’obligeance.

Il fut un jour épouvanté par une nouvelle terrible.

Les gazettes annonçaient que le notaire Peytel venait d’assassiner sa femme et son domestique. Peytel avait été l’ami d’enfance de Gavarni.

— Oh ! c’est impossible, il n’est pas coupable ! se dit l’artiste.

Aussitôt il prend la poste et court à grandes guides au secours du malheureux que la justice accuse. Il fait partager sa conviction à Balzac, et Balzac l’accompagne dans ce voyage.