Page:Mirecourt - Gavarni.djvu/64

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Six jours après, arrive à Paris la lettre suivante :

« À M. Dutacq, gérant du Siècle.

« Toutes les prévisions de ceux qui croient à la non-culpabilité de Peytel sont réalisées ; ainsi, mon voyage et celui de Gavarni contribueront sans doute à sauver la vie et à rendre l’honneur au pauvre condamné qui, sans nous, aurait péri par honneur[1]. Nous sommes forcés d’aller à Belley chercher quelques renseignements, et dans quelques heures nous partons pour Paris. Je suis en mesure de démontrer les erreurs commises par la justice et d’em-

  1. L’explication du drame et celle de l’innocence de Peytel se trouvent dans ces trois mots de Balzac.