Page:Mirecourt - Gavarni.djvu/82

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Une de ces déesses vieillies, abominable de décrépitude et de laideur, dit, en regardant ses mains :

« — De la beauté du diable, voilà tout ce qui me reste… des griffes ! »

Une autre, en tête-à-tête avec une bouteille de trois-six, dernière consolation de ces dames, rêve tristement à son passé honteux.

« — J’ai pour moi qu’on peut dire que l’être choisi par mon cœur m’a fichu plus de coups que de satisfaction ! »

« — Les poëtes de mon temps m’ont couronné de roses, dit une troisième… et, ce matin, je n’ai pas ma goutte ! et pas de tabac pour mon pauvre nez !