Page:Mirecourt - Gavarni.djvu/93

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à droite, quand, à les en croire, leur véritable mérite est à gauche.

Gavarni, dans tous les temps, a eu cette originalité singulière[1].

À l’époque de la fondation de l’Artiste, Ricourt lui écrivit : « Cher maître, je compte sur vous ; donnez-moi quelque chose, » et Gavarni se hâta de lui expédier sous enveloppe une pièce de vers.

En revanche, on sait que Victor Hugo, sur une invitation analogue, fit parvenir à Ricourt, au lieu de stances, un fort beau dessin.

  1. Lorsqu’on lui parle de ses délicieux albums, il s’écrie : « — Allons donc ! en dessin je n’ai fait qu’une chose un peu passable : c’est un éventail pour l’impératrice. »