Page:Mirecourt - Gozlan-Champfleury, 1858.djvu/16

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et lui fait dans le front une entaillé profonde[1].

À la vue du sang qui coule, la horde sauvage pousse des hurlements sinistres.

Mais Gozlan blessé n’est pas vaincu.

D’un vigoureux coup de crosse il étend roide mort son agresseur, décharge sa carabine sur le groupe, rejoint en deux bonds son capitaine occupé à démarrer la barque, et tous deux prennent le large, après avoir encore assommé cinq ou six nègres qui essayaient de les poursuivre à la nage.

Heureusement notre héros ne fut pas deux fois acteur dans un pareil drame.

La rancune de Léon Gozlan contre la

  1. Léon Gozlan montre encore aujourd’hui la cicatrice de cette blessure.