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Page:Mirecourt - Gozlan-Champfleury, 1858.djvu/18

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licita, et obtint une place dans l’enseignement. Il y avait si peu de rapport entre cette carrière et la précédente, que chacun lui disait :

— Mais pourquoi diable vous faire professeur ?

— J’enseigne pour apprendre, répondait Gozlan.

De cette époque datent ses premiers essais en littérature, et nous le voyons arriver à Paris, en 1828, avec un volume de poésies fugitives, que personne, hélas ! ne voulut lui acheter.

Léon Gozlan n’était point assez riche pour conclure un de ces marchés inqualifiables dont nous aurons un jour à rendre compte, et qui ont fait gagner dix mille écus de rente à certain éditeur de la rue des Beaux-Arts.