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Page:Mirecourt - Gozlan-Champfleury, 1858.djvu/22

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terribles, menaçants, avec la barbe inculte et le large chapeau de l’ordre.

Léon Gozlan et ses collaborateurs, voyant les bureaux envahis, jouèrent de l’espadon, et contraignirent leurs adversaires barbus à descendre beaucoup plus vite qu’ils n’étaient montés.

Trois sergents de ville achevèrent la déroute.

Heureux d’avoir vaincu les bousingots par le ridicule et par le sabre, notre héros inventa, pour le plus grand plaisir des lecteurs du Constitutionnel, ce fameux serpent de mer, destiné à reparaître dans les colonnes du patriarche toutes les fois que la Chambre ne lui fournissait plus de tartines.

Ce gigantesque canard était nourri et entretenu par Léon Gozlan.