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Page:Mirecourt - Gozlan-Champfleury, 1858.djvu/23

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Après s’être révélé journaliste, tout à coup et sans préambule, le spirituel écrivain aborde la nouvelle, et devient brusquement et sans transition le plus habile des conteurs. À cette lave d’esprit qui a débordé dans le Figaro succèdent des narrations tranquilles, dictées par un fin talent d’observateur, et pleines de trait, d’aisance et de charme.

Gozlan n’a point de rival pour le genre satirique gracieux.

Les premières nouvelles qu’il publia dans la Revue de Paris et dans l’Europe littéraire se distinguent par un incontestable mérite de verve soutenue et d’originalité piquante.

Il passa bientôt de la nouvelle au roman, et fit paraître, en 1836, le Notaire de Chantilly.