Page:Mirecourt - Gozlan-Champfleury, 1858.djvu/31

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= Ah ! c’est ce que nous verrons ! fit Gozlan.

Le jour de la première, Bocage crut devoir revenir à la charge, uniquement dans d’intérêt de l’auteur.

— Eh bien, demanda-t-il, enlevons-nous les oiseaux ?

— Pas le moins du monde, répondit Gozlan.

— Je serai sifflé, monsieur.

— Non, vous serez applaudi.

Effectivement le public reçut on ne peut mieux la tirade, et Gozlan, voyant son interprète quitter la scène, lui cria :

— Vous aviez tort, nos oiseaux passent.

— Il fallait Bocage, monsieur, pour faire avaler ces oiseaux-là ! répondit le modeste et grand artiste.