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Page:Mirecourt - Gozlan-Champfleury, 1858.djvu/30

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riser. Elle avait avalé quelque chose comme la moitié de sa pelisse, dont la fourrure, extrêmement suspecte, se détachait au moindre mouvement et volait jusque dans sa gorge.

La crise eut enfin un terme.

Dorval changea de pelisse et reparut sous la rampe.

À ses côtés, dans la pièce de Gozlan, jouait l’illustre Bocage.

Celui-ci avait beaucoup chicané l’auteur aux répétitions, à propos de certain passage où Gozlan compare les amoureux à des oiseaux qui gazouillent.

— Monsieur, lui dit le sagace artiste, aussi fort en littérature qu’en politique, le parterre n’aime absolument que les oiseaux rôtis.