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Page:Mirecourt - Gozlan-Champfleury, 1858.djvu/37

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livre de longue haleine. Chez lui, la corde du cœur ne vibre pas avec assez de puissance, les passions sont froides, le drame manque de souffle.

Gozlan n’émeut que médiocrement, parce qu’il n’est point ému lui-même.

Les pages où il se montre véritablement supérieur sont toujours celles où sa plume suit le courant de la fantaisie, de l’observation fine, du sarcasme spirituel et de l’humour.

Peu de littérateurs ont salué la Révolution de 1848 avec enthousiasme.

Bien que cette Révolution le débarrassât de Louis-Philippe, son ennemi, Léon Gozlan n’eut pour elle aucun élan sympathique.

On déplorait, au cercle de madame de Girardin, la triste perspective que le nou-