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Page:Mirecourt - Gozlan-Champfleury, 1858.djvu/36

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Néanmoins, il faut le dire, Gozlan réussit mieux dans la nouvelle que dans le

    ser sous silence l’Histoire de cent trente Femmes et la Comédie des Comédiens. Ce dernier livre renferme six nouvelles, dont l’une, le Lilas de Perse, mériterait d’être signée Balzac. Un Homme plus grand que Charles-Quint, — l’Oiseau en cage, — l’Agneau, la Vache et le Pigeon, — les Belles Folies, — Échec à l’Éléphant — et la Terre promise doivent être aussi ajoutés à la liste des meilleures élucubrations de Léon Gozlan. Sous ce titre, la Folle du Logis, il vient de réunir huit nouvelles adorables : une Vengeance en miniature, — les Lettres d’amour, — le Feu, histoire de quatre savants, — Pour un Cheveu blond, — Encore une Âme vendue au Diable, — les Petits Machiavels, — Mouton, — Voyage de M. Fitz-Gérald. Il a enrichi le livre des Cent et Un de deux morceaux remarquables : la Morgue et le Napoléon noir. Tour à tour on l’a vu collaborer à la Revue des Deux Mondes, à la Revue de Paris, au Keepsake américain, à l’Artiste, à la Revue britannique, au Journal des Connaissances utiles, au journal maritime le Navigateur et à la publication des Français peints par eux-mêmes. Les bibliographes Louandre et Bourquelot prétendent que Léon Gozlan signa plusieurs nouvelles importantes du pseudonyme de Raymond, et qu’il publia chez Ladvocat, à la fin de 1828, sous le manteau de l’anonyme, un livre assez leste, qui a pour titre Les Mémoires d’un Apothicaire.