Page:Mirecourt - Guizot.djvu/30

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Le brusque retour de l’île d’Elbe et la résurrection de l’Empire vinrent surprendre notre héros dans les honorables fonctions de censeur royal.

Terrassé par ce coup de foudre, il se trouva (tout à fait à son insu, nous voulons bien le croire) aux genoux du nouveau ministre[1], qui le conserva provisoirement comme chef de division.

Cette tolérance dura six semaines ; puis, un beau jour, sans raison apparente, on renvoya M. Guizot juste au moment où, se croyant sûr de garder sa place, il venait

    monde à reporter les yeux vers le passé. Le ministre de Louis-Philippe, moins heureux que beaucoup d’autres, ne put dissimuler ses trahisons ni jeter l’oubli sur ses parjures.

  1. Carnot.