Page:Mirecourt - Guizot.djvu/33

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Ce tour merveilleux exécuté, M. Guizot commanda des chevaux de poste et courut à Gand se plaindre à Louis XVIII des mensonges dont il avait été victime.

Ennemi de la paresse, et ne sachant à quelle occupation consacrer ses loisirs, en attendant les alliés, il rédigea le Moniteur de Gand, pour faire pièce au Moniteur de Paris, dont la conduite à son égard avait été si peu délicate. Le journal de M. Guizot contenait des diatribes odieuses contre l’Empereur ; chacune de ses colonnes était consacrée à l’éloge des armées cosaques.

Une première fois, en 1834, et une seconde fois le 15 novembre 1840, la Chambre des députés refusa d’accueillir les tardives justification de M. Guizot. Vingt an-