Page:Mirecourt - Guizot.djvu/34

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nées de silence aggravaient ses torts. Le surnom que nous lui avons entendu donner par trois générations successives, l’Homme de Gand, lui reste malgré ses désaveux, et se perpétuera sur les pages les plus reculées de l’histoire.

Napoléon venait de succomber à Waterloo, l’Empire entendait sonner sa dernière heure.

Un Cosaque ramena M. Guizot en croupe.

On lui rendit sa place ; mais il trouva bientôt qu’elle n’était pas en raison de ses mérites, et donna sa démission le jour où l’on put croire qu’il avait, pour se retirer sous sa tente, les mêmes raisons que Barbé-Marbois[1]. Par malheur, il fut nommé

  1. Ce ministre s’en alla parce qu’il désapprouvait les réactions sanglantes du Midi.