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convertit Pauline au protestantisme, afin de mieux assurer son salut[1].

Condamné doublement à la retraite par le deuil et par la disgrâce, il écrivit une Histoire du gouvernement représentatif et un Traité de la peine de mort en matière politique, où il continuait à donner au gouvernement de nombreux coups de griffe. Quand il craignait que le public ne le perdît de vue, il se hâtait d’imprimer un livre, qu’on lisait peu, mais que les journaux de l’opposition annonçaient à grand renfort de réclames.

Il poussa l’oubli du voyage de Gand et

  1. M. Guizot se remaria, peut de temps après, avec une charmante Anglaise, dont il était éperdument amoureux. Plus âgée que lui, sa première femme eut toujours à souffrir de cette différence d’âge. Elle savait, en mourant, qui allait lui succéder.