Page:Mirecourt - Guizot.djvu/46

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de son vieux royalisme jusqu’à s’affilier à des sociétés secrètes[1].

Si quelqu’un venait nous dire aujourd’hui que, dans ces conciliabules de mécontents, M. Guizot criait : « Vive la République ! » cela ne nous causerait aucune surprise. Il a été l’homme de toutes les variations et de tous les sauts de carpe.

C’était un Girardin sérieux.

Il gagna de la sorte 1830, dirigeant l’Encyclopédie progressive et la Revue française, deux recueils dont il se faisait des armes et qu’il envoyait gratis aux électeurs de Lisieux.

Martignac, le ministre conciliateur, lui permit de rouvrir son cours.

  1. M. Guizot était l’un des membres les plus actifs de la Société Aide-toi, le ciel t’aidera.