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image, et, chez lui, l’envahissement du portrait n’a point de bornes.
La peinture à l’huile, le pastel, le burin, le crayon et la photographie ont rivalisé d’ardeur pour reproduire cette tête hautaine et fière, posée comme un point d’exclamation sur une charpente osseuse. Sa maison[1] ressemble à un immense musée qui répète constamment le même tableau et ne change que le cadre. Il y a trente portraits de M. Guizot dans la chambre à coucher, vingt dans le salon, quinze dans l’antichambre et dix à la cuisine. M. Guizot daigne quelquefois y descendre.
Nous ne comptons ni les médaillons ni les bustes.
On n’a jamais vu, depuis Narcisse,
- ↑ Rue de la Ville-l’Évêque, n° 8.