Page:Mirecourt - Guizot.djvu/86

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L’heure de l’infortune et du châtiment sonnait pour lui.

Avant de partir, il ne put même pas embrasser sa mère, la seule affection véritable qu’il eût au monde. Lorsque celle-ci voulut le rejoindre à Londres, elle comptait sans la mort, qui l’arrêta en chemin.

Il faut être aveugle pour ne pas voir ici le doigt de Dieu.

Du trône où il est monté en trois jours par les pavés et les barricades, Louis-Philippe descend en trois jours par les barricades et les pavés.

Guizot, qui eût donné tout son sang pour fermer les yeux de sa mère ne put même pas venir prier sur sa tombe.

On dit Louis-Philippe et son ministre vivaient dans l’exil éloignés l’un de l’autre. Le