Page:Mirecourt - Guizot.djvu/9

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qu’à ce jour, ni le procès tardif et inexplicable de M. de Girardin, ni la fureur de l’Assemblée nationale, dont l’ex-rédacteur en chef M. Letellier, doublure du pâle et trop incompris M. Mallac, condamnait à mort la publication des Contemporains, parce qu’elle avait négligé de débuter par un ami des Russes.

Nous n’avons pas été plus ému de la rancune d’un feuilletoniste du Moniteur, qui a juré de nous oublier dans ses articles, pour nous punie d’avoir irrévérencieusement parlé du roi Louis-Philippe. Ce sont là de courageuses sympathies chez un homme attaché au premier journal de l’empire.

Malheureusement nous allons les blesser de nouveau en écrivant la biographie