Page:Mirecourt - Jules Janin.djvu/56

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On n’est pas plus maladroit et plus inconséquent que vous l’êtes. Pourquoi souffleter ainsi votre présent avec votre passé ? que croyez-vous y gagner pour l’avenir ?

Ah ! vous n’êtes plus alerte, Janin, mon ami ! La corde devient flasque, le balancier vous tombe des mains. Vous n’allez plus ni en avant ni en arrière. On assure que votre esprit prend du ventre et qu’il tourne sur lui-même comme un tonton.

Mais laissons dire les méchantes langues. Il faut achever notre tâche.

La vieille tante de Jules, sa seconde mère, a rendu le dernier soupir, après avoir dépensé son dernier écu[1]. Janin

  1. On affirme qu’elle est morte abandonnée, sans