donne congé de l’appartement qu’ils occupaient ensemble et se réfugie dans une mansarde du quartier Saint-Jacques, bien qu’il fût alors très à son aise.
C’était un genre qu’il se donnait.
Pendant huit mois seulement la Lorgnette eut les honneurs de sa féconde et spirituelle rédaction. Janin passa tout à coup au Figaro avec armes et bagages. Cette feuille, qui venait à peine de naître, avait déjà toutes ses dents.
« C’était, dit Jules, un journal plein d’indignation et de fiel. Chaque matin éclataient
pain et sans feu. C’est impossible. Jules Janin n’a pas été ingrat à ce point pour l’âme dévouée de son enfance, pour la bienfaitrice qui s’est saignée les veines, qui l’a logé, nourri, entretenu pendant toute sa jeunesse et ses longs débuts dans la littérature. Encore une fois, c’est impossible.