Page:Mirecourt - Jules Janin.djvu/75

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Comme son devancier, nous le verrons quelque jour

Tomber de chute en chute au trône académique.

Triste consolation ! là-bas aussi notre homme aura le fauteuil de La Harpe.

Janin reconnaît lui-même son impuissance ; il se condamne à la critique à perpétuité.

Ô son histoire des Débats, si nous pouvions la dire ici tout entière ! ô les tours de passe-passe ! ô les subtilités, les variations, les sauts périlleux, la farine et l’habit de pierrot ! Quelle agilité ! quelle prestesse ! quel merveilleux jarret pour la danse ! Jamais nuage qui passe, mouche qui vole, oiseau qui chante, papillon qui suit le zéphyr et