Page:Mirecourt - Jules Janin.djvu/89

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plan lui a donné le dernier coup de massue. Vraiment c’était fort inutile.

Janin se prosterne, il est à terre, il fait son mea culpa. Le diable arrive au bout de son rouleau, la vieillesse frappe à sa porte ; il endosse un froc d’ermite et devient bon apôtre.

Si vous le coudoyez, il vous ôte son chapeau.

Plus de fierté, plus de manières hautaines. Il s’attable tous les soirs au café Véron, pousse le double-six avec le premier venu, et ne sort que pour aller babiller jusqu’à minuit chez la marchande de tabac du boulevard des Italiens.

Il ne veut plus avoir que des amis ; il cherche des affections et des dévouements. Tout ce qu’il a démoli depuis