Page:Mirecourt - Le baron Taylor.djvu/40

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sans quoi je serais obligé de vous laisser voyager seul.

Ils montèrent à cheval.

À peine étaient-ils à une demi-lieue du village, en train de gravir les premières pentes de la montagne, que des coups de feu se firent entendre.

— Inutile de vous arrêter, dit don Jaim. Ce sont les arrieros que mes lieutenants avertissent de payer le tribut. Toute intervention serait une folie. Au trot ! Ne regardez plus en arrière.

Vers le soir, ils aperçurent une cabane isolée, où don Jaim lui ordonna de laisser son domestique.

— Pourquoi ? demanda Taylor.

— Parce que, si je me fie à vous, lui dit le brigand à l’oreille, je ne me fie